Journées d’étude

Journée d’étude hybride, IMT Mines-Albi, 9 décembre 2022

LES LANGUES-CULTURES A L’ERE DES TRANSITIONS : QUELS ENJEUX LINGUISTIQUES, NUMERIQUES ET SOCIETAUX ?

Descriptif et programme

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Co-organisation du Workshop DEIFI2020, INSA Toulouse, 2 décembre 2020

DEVELOPPEMENT DES ENJEUX INTERCULTURELS EN FORMATION D’INGENIEUR

Atelier 1 : Penser l’innovation autrement (1) : l’importance de la contextualisation

Atelier 2 : Penser l’innovation autrement (2) : explorer d’autres façons de faire

Atelier 3 : Engagement des étudiants : comment développer une approche interculturelle du métier d’ingénieur ?

Atelier 4 : Internationalisation de l’enseignement supérieur

Atelier 5 : Développer des compétences interculturelles

Programme

Synthèse des ateliers

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Journée d’échanges IMT Didalang/laboratoire ICAR, UMR 5191 CNRS, ENS de Lyon, Université Lyon 2, 9 novembre 2020

UTILISATION DU CORPUS VIDEO DANS UN CONTEXTE D’APPRENTISSAGE D’ADULTES

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Journée d’étude en collaboration avec l’UPLEGESS, PSB Paris, 30 janvier 2020

MEDIATIONS ET ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE DES LANGUES DANS LES GRANDES ECOLES ET LES UNIVERSITES

La notion de médiation est aujourd’hui présente dans divers domaines scientifiques et professionnels, allant du politique au social, du juridique au médical, de l’Etat à l’entreprise. Caractérisées par leur pluralité et leur foisonnement, les médiations font ainsi l’objet de nombreux travaux en sciences humaines et sociales comme en sciences de l’éducation. Dans le domaine de l’enseignement-apprentissage des langues, le concept a pris une place grandissante depuis une vingtaine d’années en s’affirmant comme un objet de la didactique des langues et des cultures. Dans son volume complémentaire du CECRL de 2018, le Conseil de l’Europe fait de la médiation un nouvel enjeu aux côtés des compétences plurilingues et pluriculturelles et de la langue des signes afin que l’éducation inclusive devienne un droit pour tous les citoyens.

Organisée dans le cadre du groupe de travail Langues de la CGE, cette journée d’études souhaite interroger les dimensions à la fois plurielles et pluridisciplinaires de la médiation, en lien avec l’enseignement-apprentissage des langues, la formation et la recherche dans le contexte spécifique des grandes écoles d’ingénieurs et de management et des universités. La question sera tout autant abordée sous l’angle des acteurs médiateurs (institutionnels, enseignants, apprenants) que sous celui des processus de médiation.

Programme

Résumés des communications

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Journée d’étude, IMT Mines-Albi, 29-30 novembre 2018

SIMPLEXITE, INTERACTIONS ET DIDACTIQUE DES LANGUES

L’enseignement des langues étrangères au sein des écoles d’ingénieurs, et le travail collaboratif en langues étrangères dans l’exercice des métiers de l’ingénieur, est largement perçu comme un ensemble de problème hétérogènes : nature des savoirs académiques à enseigner et savoir-faire à développer ; ciblage des thématiques entre le général, le culturel et le technique ; sélection des activités entre la présentation de problématiques et la gestion de projets en développement ; choix des méthodologies entre les interactions verbales directes et les activités collectives assistées par ordinateurs et plateformes ; prise en compte des diversités régionales et mondiales (selon les langues concernées). Pour la linguistique dans sa dimension formelle, les langues sont des systèmes complexes de marqueurs et de règles (dont le nombre indéfini d’interactions ne peut se réduire à une vision simpliste ou à une explication sous forme de recette). Pour les sciences du langage théoriques et appliquées, les interactions verbales humaines dans les langues-cultures dans tous les domaines de collaboration et d’activité forment un système social (Luhmann 1990) encore plus complexe du fait d’impliquer la rencontre du corps et de l’intellect, de la prestation et de la réflexion, de l’intuition et de la rationalité, de l’émotion et du calcul, de l’individualité (et individualisme) et de la collectivité (et communautarisme), du développement personnel et du productivisme autant que de la sensibilité esthétique et artistique.

Cependant, ce réseau de complexités dans l’enseignement des langues, a priori décourageant, ne doit pas occulter le fait que l’expérience quotidienne des interactions verbales en langues maternelle ou étrangères est vécue comme simple et non problématique. Pour expliquer ce fait, on voit depuis une vingtaine d’années se développer une série de réflexions et de pratiques autour de la notion de simplexité : l’art de sélectionner un ensemble de solutions qui réduisent l’effet d’égarement occasionné par la confrontation au domaine complexe (Cohen et Stewart 1994, Kluger 2007) ; l’art, pour une espèce vivante, de faire évoluer les corps de ses membres et leur éthologie (animale et humaine, pragmatique et symbolique) comme systèmes complexes capables d’affronter la complexité de l’environnement sans en imposer l’image ou l’idée d’un labyrinthe infranchissable ou d’un problème insoluble (Berthoz 2009). Ces réflexions, parties du domaine de l’épistémologie (procédures de construction des connaissance) et de la biologie (description du fonctionnement des corps et de leur capacité à se maintenir en vie en toutes circonstances dans un milieu donné), atteignent actuellement les sciences sociales (description du fonctionnement des collectivités et domaines d’activité) et l’ingénierie dans tous ses domaines (conception de produits, de systèmes, d’interfaces). Il y a simplexité lorsqu’un agent individuel ou collectif développe une évolution de pratique corporelle, interactionnelle, technique, discursive qui soit de nature à simplifier ou ergonomiser son rapport à la complexité environnante au moyen d’une stratégie elle-même complexe mais efficace et non vécue comme problématique. Cette problématique a été appliquée à la didactique générale dans un contexte pluridisciplinaire (Sibilio 2017), mais pas encore à la didactique des langues en tant que vecteurs d’activités concertées : cette orientation de recherche, recherche-action et développement est à amorcer à partir de travaux collectifs existants (Louÿs & Leeman (éds.) 2013, Bottineau & Grégoire (éds.) 2017), et un réseau d’écoles d’ingénieurs, en collaboration avec des laboratoires existants et des départements universitaires, est un environnement idéal pour la promouvoir.

Dans ce contexte, le laboratoire IMT-Didalang propose un séminaire intitulé

Simplexité, interactions et didactique des langues

et portant sur

La didactique des langues dans la formation aux métiers de l’ingénieur
à l’ère de la simplexité : interactions, outils, méthodes, finalités.

L’objectif est de susciter une rencontre visant à expliciter et concerter un regard « simplexificateur » sur l’enseignement des langues en école d’ingénieur en tant que participant à la formation aux domaines et métiers de l’ingénieur, qui sont eux-mêmes directement concernés par cette problématique.

Appel à communications

Références

Programme

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Journée d’étude, IMT Mines-Albi, 12 mai 2017

RECHERCHE ET PRATIQUES : LANGUES ET CULTURES EN RESEAU

Fort de la synergie de regroupement des écoles des Mines et des écoles de Telecom en un Institut, les enseignants chercheurs en langues et cultures, les chargés de recherche, les enseignants et les responsables de département langues organisent une journée d’étude à Mines Albi dans le cadre du projet de création d’un laboratoire de recherche commun en langues et cultures. Cette unité de recherche sans murs, unique en France, se penche sur une recherche-action existante au niveau de nos écoles et une recherche théorique en cours et innovante. Privilégiant les cultures et les spécificités des écoles, ce laboratoire a vocation à :

  • développer de nouvelles pratiques didactiques et à les diffuser,
  • prendre en compte et déployer les pratiques pédagogiques innovantes,
  • créer et promouvoir des outils d’apprentissages numériques obéissant aux impératifs et à la complexité des métiers de l’ingénieur à l’échelle nationale et internationale,
  • réinvestir des domaines cognitifs insuffisamment exploités favorisant un processus d’acquisition et d’apprentissage bien vécu et légitime,
  • promouvoir la co-construction du sens dans le processus d’acquisition du savoir-faire et du savoir-être en langues et cultures.

Programme

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Journée d’étude en collaboration avec le LAIRDIL (Laboratoire Interuniversitaire de Didactique des Langues), IMT Mines-Albi, 11 juin 2015

PROBLEMATIQUES ET ENJEUX DE L’EVALUATION EN LANGUES

La journée a rassemblé des enseignants et enseignants–chercheurs du secteur LANSAD (Langues de Spécialité d’Autres Disciplines) des universités et grandes écoles, avec le soutien de la COMUE (La Communauté d’Universités et d’Établissements « Université de Toulouse ».

Il a été question de présenter des expériences, des pratiques, ainsi que des modèles de représentations et protocoles d’évaluation selon trois axes possibles :

  • cadre institutionnel avec de multiples certifications et validations
  •  cadre pédagogique : dans les pratiques, qui évalue : les pairs ou les profs ? Quelle est la place de l’auto-évaluation ? Qu’évalue-t-on : connaissances, compétences, performance, savoir-faire, savoir-être ?… Comment évalue-t-on : avec quels outils, quels dispositifs ? Comment les TICE sont-elles intégrées ?
  • cadre didactique : questionnement sur les critères généralement admis : objectivité, fiabilité et validité des instruments d’évaluation ; conceptions nouvelles sur l’évaluation ; les TICE changent-elles notre conception/perception de l’évaluation ?